1772-11-14, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Frédéric Gabriel Christin.

Mon cher philosophe, mon cher deffenseur de la liberté humaine, je vous envoie un fatras d’érudition assez inutile que j’ai reçu de Paris.
Le fait est qu’il est abominable que des moines veuillent rendre esclaves des hommes qui valent mieux qu’eux, et à qui ils ont vendu des terres libres. Il n’y a point de prescription pour un pareil crime.

Je vous embrasse bien tendrement mon cher philosophe.

V.