1764-08-12, de Voltaire [François Marie Arouet] à [unknown].

Je me ferai sans doute monsieur un honneur et un plaisir d'envoier la substance de votre mémoire.
J'en parlerai à Messieurs les ducs de Randan et de Lorge dès que ma mauvaise santé me permettra de leur faire ma cour. Je voudrais vous marquer mon zèle pour vous et pour toutte votre famille mais vous savez combien il est difficile de déranger l'ordre du tableau et d'obtenir des distinctions personnelles que vous méritez. Vous savez aussi qu'un vieillard solitaire et inutile au monde a toujours bien peu de crédit. Je ne peux vous répondre que de mes sentiments et du respectueux attachement de votre très humble et obéist str

V.