[c. 1760]
Mon cher voisin voicy une pièce qui je crois répond à tout.
Vous connaissez mon attachement respectueux pour tout ce qui porte votre nom, et particulièrement pour M. le colonel Pictet qui m'a toujours honoré de ses bontez. S'il m'avait instruit plustôt, j'aurais exécuté plus tôt ses volontez. Vous voyez bien qu'il ne doit pas s'en prendre à moy, et que si les communes luy font tort c'est à elles seules qu'il doit s'en prendre. Aureste il n'y aura jamais d'occasion où je ne luy donne touttes les preuves possibles de mon dévouement. Recevez mes tendres respects. Nous avons à dîner toutte votre aimable famille, mais je ne pourai boire à votre santé, attendu que je ne peux manger ny boire.
V.