1756-07-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Tronchin.

Mon très cher Comnene, je ne sais pas bien positivement quels sont les droits du capitaine Jaquin.
Il m'a dit que je prendrais son sable au prix qu'il y mettrait. Mon cocher, qui est l'intendant du sable, et mon jardinier disent que ce sable n'est pas celuy qu'on avait demandé pour le jardin. Pour les acorder tous, j'offre d'acheter son sable au prix que tout le monde le paye. Si cela vous parait raisonable, c'est à vous de décider. Mes nièces vous font mille compliments. Je suis à vos ordres pour ma vie.

V.