1755-02-07, de François Tronchin à Marie Louise Denis.

M. vos inquiétudes sur les difficultés que vous craignés qui n'enrayent la consommation du marché de St Jean me causent un vray chagrin; mais il seroit bien plus vif si je les croyois fondées.
Il est malheureux que l'aspreté du froid interrompe toute communication; j'oserois vous assurer que, dans un seul entretient réfléchi, tout, de façon ou d'autre, seroit entendu et consommé: Et peut être le tourment que vous me dites que cette affaire vous donne est il actuellement cessé, car j'ai appris que Mr Cramer est parti avant hier pr Prangins; je suppose, car on ne m'a rien communiqué, que c'est pour prendre avec le cher oncle les dernières dimentions pour la passation de l'acte, et je le souhaite de tout mon cœur; mais si je me trompe je vous conjure de n'être point tant sur les Epines parce qu'encore un coup soit par la forme que vous m'indiqués soit par d'autres encore vous vous verrés usants et jouissans de votre st chéri. Je &c.