1753-08-17, de Voltaire [François Marie Arouet] à Marie Louise Denis.

Je viens de vous écrire ma chère enfant en réponse de votre lettre du 11 aoust.
J'ay adressé ma lettre à l'adresse dont nous étions convenus à Mayence. Je vois en relisant votre lettre et en voyant le numéro qu'il y a deux lettres de vous que je n'ai point reçues. L'une est à Plombieres, elle me reviendra. Mais où est l'autre? Je n'en sais rien. Je vois que vous avez été malade, j'en suis aussi pénétré que j'en suis peu surpris. Le comble de mon désespoir est d'être loin de vous et de ne savoir quand je pourai vous rejoindre. Envoyez chez mr Pagnon. Adieu, je vous embrasse mille fois.