1752-01-16, de Voltaire [François Marie Arouet] à — Le Baillif.

Mon cher camarade j'aprends que mylord Tirconell a perdu plus de sang que je n'en ay, et que je n'en aurai jamais. Je viendrais m'informer de l'état de sa santé si je n'étais pas malade moy même. Je vous prie de vouloir bien faire part à mylord et à madame de mes inquiétudes, de mon zèle et de mon attachement. J'espère venir vous avoir dans quelques jours. Permettez mon cher camarade que je vous adresse ce paquet pour le maréchal de Richelieu, vous enverrez incessament un courier, ayez la bonté de l'en charger. Je vous embrasse tendrement, et je suis à vos ordres.

V.