ce lundy [25 October 1751] à Potsdam
Mon cher camarade on ne peut sentir une plus vive affliction que celle que j'éprouve en aprenant le nouvel accident de Mylord Tirconnel.
Je viendrais sur le champ me mêler dans le nombre de ceux que le zèle assemble autour de luy, si je n'étais moy même au lit depuis cinq ou six jours. Mais votre malade n'a besoin de personne puisqu'il vous a. Je me flatte que notre cher la Metrie fera un coup de maître dans cette occasion. Il rendra un grand service au public, et se fera une réputation qu'il mérite. Présentez je vous en conjure mes respects, et les assurances de mon attachement et de mon zèle à madame de Tirconnel. Gardez mon paquet mon cher camarade jusqu'à la première bonne occasion, et conservez moy je vous en conjure un peu d'amitié.
V.