1751-09-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charlotte Sophia van Aldenburg, countess of Bentinck.

On ne peut être plus sensible que je le suis à vos bontez madame.
Je vais lire l'héroine que vous m'envoyez, je me flatte que vous n'abdiquerez pas comme elle. Je souhaitte que vous connaissiez mieux les moyens de réussir, que vous ne semblez connaitre le dessous des cartes. Songez à vous madame, et point aux neals. Il importe fort peu quels vers on mette au bas d'un portrait mais il importe que vous soyez heureuse et maîtresse chez vous. Je suis sérieusement malade, mais rien n'affaiblit les sentiments de respect et d'attachement que je vous ay vouez.

V.