9 septembre 1750
Ma mauvaise santé, monsieur, et encor plus celle de madame la markgrave de Bareith m'ont empêché de venir vous voir.
Voicy tout ce que j'ay de mes guenilles imprimées.
Je n'ay jamais fait d'édition complette.
Je voudrais que touttes celles qu'on s'est avisé de faire fussent dans le feu.
On est inondé de livres. J'ay honte des miens.
Je m'occupe à présent à corriger comme je peux l'édition de Dresde.
Plus on avance en âge, plus on connaît ses fautes.
V. t. h. et ob. serv.
Voltaire