Ce 7 décembre [1744]
M. de Smettau vient de me montrer un petit imprimé intitulé: Lettre d'un ami à votre ennemi Bartenstein.
Il a grande raison de vouloir que cet écrit soit rendu public. Je soupçonne m. Spon, ministre de l'empereur auprès du roi de Prusse, d'en être l'auteur; mais, de quelque main qu'il parte, je vais le faire imprimer sur la parole que m. de Smettau m'a donnée que vous le trouverez bon, et sur la confiance que j'ai, en le lisant, qu'il fera un très bon effet.
Si vous pouviez me faire envoyer la déduction en faveur des droits de l'empereur à la succession des états héréditaires, je serais plus en état de travailler aux choses auxquelles vous permettez que je m'emploie.
Adieu, monseigneur; tôt ou tard on aura la paix, et votre ministère sera probablement bien glorieux. Vous savez si je m'y intéresse.