1743-01-31, de Voltaire [François Marie Arouet] à Pierre Joseph Thoulier d'Olivet.

Mon très cher maitre, votre disciple souffre les matins, et sort les soirs, ce n'est pas le moyen de venir vous voir comme je me le proposais.
Je n'ay pas icy mes livres, tout est à Cirey. Je vous suplie de m'envoyer l'histoire d'un corps dont vous m'avez tant fait souhaiter enfin d'être membre. Voulez vous bien me prêter aussi la traduction que votre amy avoit faitte de la déclamation de Petrone sur la guerre civile?

Vale, me ama, et mea tuere.

V.