jour de noel 1742
Montrez je vous en prieà Monsieur l'abbé de Rotelin cette ode que j'ay retrouvée dans mes paperasses.
Je cherche toujours à luy plaire malgré son ingratitude. Il me semble que dans un temps où les lettres tombent si visiblement, et où les frélons s'emparent si hautement du miel des abeilles, on doit chercher au moins à se consoler par l'aprobation du petit nombre de connaisseurs, plus petit en vérité que celuy des élus. Si vous voulez je vous enverrai encore ma lettre au roy de Prusse sur Mahomet, mais envoyez moy quelques uns des anciens brimborions que je vous ay demandez. Je vous embrasse.
V.