15 xbre [1760]
Il y a longtemps que l'ami Tiriot voulait avoir un des chants de la pucelle, ouvrage que personne ne connaît, et dont il n'a jamais paru que des fragments altérés; voici un chant que j'ai retrouvé, c'est le dernier, ce n'est pas le plus gai, mais j'envoie ce que je trouve dans mes paperasses.
Si cela peut amuser m. Damilaville et m. Tiriot l'auteur joyeux en sera plus joyeux. L'ami Tiriot pourra divertir beaucoup l'ami Protagoras en lui disant que j'ai chassé les jésuites d'un domaine considérable qu'ils avaient près de mon château. Ils l'avaient usurpé sur de pauvres gentilshommes mes voisins dont j'ai pris hautement la cause, les jésuites se sont soumis, cela ne leur était jamais arrivé. La province me bénit et moi je bénis dieu.