1739-02-04, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Lévesque de Burigny.

Si vous daignez monsieur prévenir les suittes les plus cruelles d'une affaire dans laquelle plusieurs officiers de mes parents s'intéressent jusqu'à sacrifier leur vie, ayez la bonté d'obtenir une réponse de st Hiacinte, je vous en conjure; il vous doit baucoup, il ne peut rien, ou du moins ne doit rien vous refuser et je crois qu'il n'osera pas n'être point vertueux devant vous.
Vous ne sauriez croire monsieur les obligations que je vous auray.

Soufrez que je vous adresse cette lettre pour luy. Le plus grand service que vous puissiez me rendre c'est de me faire avoir une réponse qui prévienne des suittes qui seroient affreuses.

Je suis etc.

V.