1723-10-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Nicolas Claude Thieriot.

Je viens d'écrire une grande lettre à me de Berniere, et vous n'en aurez qu'une petite parceque le souper vient de sonner.
Les nouvelles sont dans la lettre à me de Berniere. Ainsi je n'ai rien à vous mander sinon que je vous aime de tout mon cœur. Quand je vous écrirois quatre pages toutte ma lettre ne voudroit dire autre chose. Adieu monsieur l'éditeur. Aiez bien soin de mon enfant que je vous ai remis entre les mains et prenez garde qu'il soit proprement habillé. Je n'aspire qu'à venir vous retrouver. Ce sera bientôt assurément.