1860-09-12, de  Forget, Joséphine de à  Delacroix, Eugène.

Je vous envoie, cher ami, un numéro de La Presse, dans lequel vous lirez un article de Mme Sand sur le théâtre qui pourra vous intéresser2. Restez-vous encore à la campagne ? Il y fait bien froid, et je crains que votre projet de travailler à Paris, et de retourner ensuite à Champrosay ne soit une trop grande tâche : ne vous fatiguez pas trop3. Si vous pouvez me prêter le dernier ouvrage de Mme [p. 2] Sand dans la Revue des deux mondes (et si l’ouvrage est terminé) vous me ferez grand plaisir, car je suis bien seule, il n’y a personne à Paris : vous le laisseriez chez votre concierge, où je l’enverrai chercher4.

Adieu, cher bon ami, donnez-moi quelques fois des nouvelles de votre santé et recevez en attendant toutes mes tendresses. Adieu.

Be de Forget.

Je ne garde pas La Presse .