Ferney, 9 janvier 1777
Monsieur,
Vous devez être accablé de la foule des gens de lettres qui vous remercient de votre ouvrage.
Ils doivent tous être charmés, autant qu'honorés, de voir la langue française si heureusement cultivée par un homme de guerre, homme du monde. Mon extrême vieillesse et mes maladies continuelles ne m'ont pas encore permis la lecture entière de votre livre, mais ce que j'en ai lu m'a paru si vrai, si utile que je ne puis différer les remerciements que je vous dois.
J'ai l'honneur d'être avec une respectueuse reconnaissance &c.
V.