23 May 1774
Pourquoi mon cher corsaire ne vient il pas donner ses ordres dans sa maison qui l’attend?
Pourquoi ne vient il pas avec madame sa femme ordonner tous les embellissemens qui lui conviendront, parler au masson, au charpentier, au menuisier, au peintre? arranger toutes ses commodités et faire dessiner son jardin?
Venez donc, mon cher Corsaire, vous et madame Rieu; notre maison sera la vôtre en attendant que vous soyez logés. Ma détestable santé me met absolument hors d’état de faire ce que vous feriez très aisément et sans vous gêner. Vous ferez plus de besogne en un jour que je n’en ferais en quinze. Taillez, rognez, coupez, vous êtes le maître absolu de tout; je ne veux avoir que la consolation de votre voisinage. Je vous embrasse très tendrement mon cher Corsaire.
V.