[c. 20 September 1737]
Mon cher amy voylà notre chimiste qui s'en retourne après avoir vu les lieux et ordonné les laboratoires.
Je vais luy faire acomoder un petit apartement avec un jardin dont il sera absolument le maître. Il achètera en attendant tous les matériaux nécessaires à Paris. Vous monsieur le trésorier, vous payerez tout cela, aussi bien que ses voiages. J'espère qu'il sera aussi content de moy que je le suis de sa franchise, de son humeur aimable et de la profonde connaissance qu'il paroît avoir de la chimie. Il aime comme moy la solitude et le travail. Je me flatte enfin que nous nous conviendrons. Je voudrois bien mon cher abbé que vous fissiez ce qu'il a fait, que vous vinssiez icy quelque jour embrasser votre amy
V.