1772-12-16, de Catherine II, czarina of Russia à Voltaire [François Marie Arouet].

Monsieur, Voici la traduction française de deux de nos nouvelles Comédies Russes, je ne crois pas qu’elle soutiene la traduction, il y a des finesses d’Ironie et d’Allégorie dans l’Original qui ne sauroit avoir ni le même sens ni le même sel dans toute autre langue, c’est aussi en plus grande partie ce qui a fait la fortune ou bien la réputation de ses pièces.
Je Vous les envoye parceque Vous avés souhaités de les avoir, je souhaite qu’elles puissent Vous amuser un instant, toujour Vous témoigneront elles le désir que j’ai d’embrasser toutes les occasions qui ce présentent pour Vous renouveller les assurance de mon amitié et de mon estime.

Caterine