1777-02-19, de Catherine II, czarina of Russia à Voltaire [François Marie Arouet].

Monsieur, J'ai employé cet hiver à lire deux Traduction Russe nouvellement faite, l'une du Tasse, l'autre d'Homere qu'on dit être bone, mais j'avouë que Votre lettre du 24 Janvier que je vient de reçevoir m'a fait plus de plaisir que le Tasse et Homere.
La guayeté et la vivaçité qui y règne me font espérer que Votre maladie n'aura aucune suite et que Vous passeré très lestement au delà des cent ans. Votre souvenir m'est toujour aussi flatteur qu'agréable mes sentimens pour Vous étant invariable