1770-10-22, de Pierre Michel Hennin à Voltaire [François Marie Arouet].

Vous ne devez pas douter M. de mon empressement à procurer justice à vos vassaux.
J’ai envoyé mon secrétaire chez M. le sindic de la garde porter plainte contre les nommés Sandoz et Prevot dès que j’ai reçu votre lettre. Ce magistrat m’a promis de suivre cette affaire et je ne doute pas qu’il ne m’en rende bon compte, mais vous sçavez peutêtre M. qu’il y a des jours où les officiers de justice sont en vacance. Il n’en reste alors qu’un ou deux en ville qui ont bien de la peine à faire la police du marché et qu’on ne peut pas aisément employer à examiner des affaires particulières. Je tâcherai de vous instruire le plus tôt possible des démarches qui auront été faites et de leur succès.

Toute la Résidence salue Mad. Denis et vous assure M. de son respectueux dévouement.