1768-12-12, de Voltaire [François Marie Arouet] à — Maigrot.

Je vous demande pardon, monsieur, pour la chambre syndicale de Lyon, qui est plus vétillarde que celle de Paris, et qui a retenu pendant près de deux mois deux ballots du siècle de Louis XIV, dans l'idée que l'éloge de ce siècle des grands talents était une satire maligne de celui-ci. J'espère que malgré cette louable délicatesse vous recevrez à la fin votre exemplaire.

Vous trouverez, à l'article du quiétisme combien on a profité de vos bontés.

Je vous supplie monsieur de vouloir bien présenter à mgr le duc de Bouillon, les assurances de mon respect, et du vif intérêt que je prends à sa santé et à sa conservation.

Agréez mes remerciements, et tous les sentiments avec lesquels &c.