1767-02-28, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Manoël de Végobre.

Je crois, Monsieur, que ce serait mal reconnaître les soins de Mr De Beaumont que de s'adresser à un autre.
Il se peut d'ailleurs qu'il choisisse lui même un autre avocat pour plaider en faveur des filles de Sirven, il faut le laisser le maître absolu de l'affaire dont il s'est chargé. C'est une déférence qu'il mérite. Je crois que vous serez de mon avis. On ne peut vous être plus tendrement attaché que vôtre très humble et très obéissant serviteur

V.