1766-12-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à Louis Gaspard Fabry.

Monsieur,

On m'a communiqué ce mémoire.
Il me parait très utile et convenable à la circonstance où nous sommes. Je souhaitte qu'il ait vôtre approbation, et que vous puissiez contribuer à détruire un abus si préjudiciable à nôtre petite province. Je vous réponds que j'achêterai volontiers à Ferney tout le bois qu'on portait à Genêve pourvu qu'il appartienne légitimement aux vendeurs. Ainsi, personne n'y perdra rien, et le païs ne sera point dévasté.

Je vous souhaitte d'avance une bonne année, aussi bien qu'à Made Fabri.

Vous savez avec quels sentiments

J'ai l'honneur d'être

Monsieur

Vôtre très humble et très obéissant serviteur.

V.