20e xbre 1766 à Ferney
Monsieur,
On m'a communiqué ce mémoire.
Il me parait très utile et convenable à la circonstance où nous sommes. Je souhaitte qu'il ait vôtre approbation, et que vous puissiez contribuer à détruire un abus si préjudiciable à nôtre petite province. Je vous réponds que j'achêterai volontiers à Ferney tout le bois qu'on portait à Genêve pourvu qu'il appartienne légitimement aux vendeurs. Ainsi, personne n'y perdra rien, et le païs ne sera point dévasté.
Je vous souhaitte d'avance une bonne année, aussi bien qu'à Made Fabri.
Vous savez avec quels sentiments
J'ai l'honneur d'être
Monsieur
Vôtre très humble et très obéissant serviteur.
V.