1766-01-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à Théodore Tronchin.

Mon cher Esculape, vos malades vous accompagnent à Paris, et mon cœur vous y suivra.
Si Mlle Ferboz a l'honneur d'écrire à sa chère amie mlle Levasseur, je vous enverrai sa Lettre. Je n'ai plus qu'un désir, c'est celui de souper un jour entre vous et made d'Epinay mais comme je n'ai pas la force de me transporter à Genêve, il n'y a pas d'apparence que je puisse faire le voiage de Paris. Allez jouïr de tous vos succès, ils ne seront pas plus grands que les regrêts que vous nous laissez.

V.