La consultation des avocats, a été faitte Monsieur, à la réquisition d'un ministre ami de mr Le Duc De Praslin, comme je vous l'ai dit, mais ce n'est point Mr le Duc de Praslin qui l'a fait faire.
Je pense encor qu'il serait important pour les citoiens, qu'ils s'accommodassent avec le conseil, sans avoir recours à une médiation, dont on ne peut prévoir le jugement. Peut être n'est-il pas impossible de vous raprocher. J'espère que j'aurai l'honneur de voir quelqu'un de vos magistrats dans peu de jours, je regarderais comme le plus heureux jour de ma vie celui où je pourais vous porter des paroles qui agréassent à vos amis.
Je vais lire avec beaucoup d'attention vôtre réponse sur les emprisonnements.
J'enverrai à Paris cette réponse, et je vous dirai ce qu'on en pense. Il me parait déjà que mesrs les avocats sont de vôtre avis sur cet article.
Permettez moi de finir sans compliments, l'estime et l'amitié les réprouvent.
27e xbre [1765] à Ferney