à Turin, Le 15 octobre 1765
Madame,
Vous daignerés sans doute pardonner à La reconaissance, La Liberté que je prens de Vous Ecrire.
Je me reprocherais Eternellement si je pouvais manquer de Vous remercier de toutes Vos bontés. J'ose Vous protester, Madame, que ce n'Est point un Vain Compliment que je fais. Nous somes pénétrés, de tout ce que Vous avés bien voulu faire pour nous, ainsi que, Monsieur de Voltaire, qu'il nous sera agréable de revenir Vous faire notre Cour l'Eté prochain. Nous reviendrons adorer L'oncle et nous metre aux piéds de la Nièce.
J'ai L'honeur d'Etre avec un respectueux atachement
Madame
Votre très-humble et très-obéissant serviteur
Comte A. de Schouvaloff