1765-05-06, de Voltaire [François Marie Arouet] à Élie Bertrand.

Mon cher philosophe, puisque vous daignez quelquefois si bien diriger la gazette, voicy une pièce autentique qui je crois sera intéressante.
Je tiens mr le vice-chancelier de France pour un très grand philosophe, puisqu'il fait du bien, et je souhaitte que nôtre église gallicane l'imite. Plût à Dieu que toute la nation sacerdotale vous ressemblât. Je conserverai jusqu'au dernier moment de ma vie les plus tendres sentiments pour vous.

Ne m'oubliez pas, je vous en prie, auprès de mr et de made de Freüdenrich.

V.