1764-07-17, de Emmanuel Marie Louis de Noailles, marquis de Noailles à Voltaire [François Marie Arouet].

Je pars dans peu de jours pour Compiegne, Monsieur, je parlerai vivement comme vous le désirés à M. le Vicechancelier et à M. le Cte de st Florentin plus pour rendre service au public en empêchant s'il est possible un écrivain de lui en imposer par des faussettés indignes répétées à chacque page que pour venger notre injure personnelle, nous la partageons avec trop bonne compagnie pour nous en chocquer: Rendés justice aux sentimens d'estime et de considération avec lesquels je suis plus que personne, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Le comte de Noailles