Errata nouveau pour La Tragédie du Triumvirat
page 5, vers 8e,
Oserait-il vous faire une pareille injure! corrigez Il vous brave à ce point! il vous fait cette injure!
p. 6, vers 4,
goûter la folle ivresse. corrigez, chercher la folle ivresse.
p: 9, après,
Des vainqueurs de Pompée et de vos oppresseursmettez
Mais que résolvez vous?FULVIE
De me venger.AUFIDE
Sans doute, Vous le devez Fulvie.FULVIE
Il n'est rien qui me coûte, Il n'est rien que je craigne, eta.
p: 17, vers 3,
coûte, corrigez, coûta.
p: 20, vers 7,
funestes édits, corrigez, malheureux édits.
p: 29, vers 6,
J'irai chercher, corr: J'irais chercher.
p: 45, vers 10e,
Et dans les champs d'honneur, qu'il ne doute, peut être corrigez
Et dans les champs d'honneur qu'il redoute peut être.
p: 45, vers 14,
Eut tombé sous, corrig: expira sous.
p: 46, vers 2,
J'ai su tenter la foi, corr. Je tenterai la foi.
p: 51,
vers pénultième, ôtez les deux virgules.
p: 53.
Viens guider mes fureurs. corr. Vien guider mes fureurs.
page 66,
après, Elle parle avec Rome, elle vous dit, frapez.ajoutez
Ils partent dès demain ces destructeurs du monde, Ils partent triomphants; et cette nuit profonde Est le temps, le seul temps, où nous pouvons tout deux Sans autre apui que nous venger Rome sur eux. Seriez vous en suspens? etca.
p: 67.
Du sang de ce tiran c'est peu que je dispose.corrigez
De cet indigne sang c'est peu que je dispose.
page 72,
et descendu sans effroy, corrigez, descendant sans effroy.
p: 75.
Séjour des meurtriers, corr: Séjour de meurtriers.
p. 83. Les monstres que le ciel, corr: ces monstres que le ciel.
p: 108, lig: 1ère,
non fu si tanto, corr: non fu si santo
p. 137, lig. dernière, l'avoir, corr: L'avoir.
p: 138, l.12,
Mintiane, corr: Minturne.
p. 140,
telle fut la même conspiration, corr. telle fut même la conspiration.
p: 149, l.4,
des faisands, corr: des faisans.
ibid. f.10, signifiait, corr: signifiât.
p: 158, l. après,
par une piété mal entendue, ajoutez, il y a aumoins de la
piété dans ces meurtres, et celà est bien consolant.
p: 171, l: 9,
cent cinquante mille, corr: quatre vingt mille.
Dans l'histoire des proscriptions vous mettrez les titres suivants chacun à leur place.
5e Janv: 1767 à Ferney
Voicy, Monsieur, un errata beaucoup plus ample, et des corrections très nécessaires pour le triumvirat, en cas que vous en fassiez une nouvelle édition, et vous ne pouvez, je crois, faire cette édition nouvelle qu'au cas que vous aiez quelque ami qui puisse faire insérer dans les journaux et dans l'avant coureur, quelque chose d'intéressant et de piquant, sur l'histoire des proscriptions sur les anecdotes concernant Octave et Antoine; sur la découverte assez bien fondée que la conspiration de Cinna n'est point une vérité historique. On pourait citer aussi le portrait que Fulvie fait d'Auguste, le public est actuellement si dégoûté de tout ce qui s'appelle tragédies représentées ou imprimées, qu'à moins d'annoncer vôtre vin d'une manière avantageuse, vous courez risque de ne le pas vendre. Tel est le sentiment de mon ami, et tel est le mien. Sa pièce a des beautés de stile, mais elle manque de cet intérêt qui fait pleurer les femmes et battre des mains aux hommes. Mon ami n'a écrit que pour un petit nombre de Lecteurs; mais moi j'ai fait les Scithes pour le parterre. Mes amis de Paris veulent qu'on joue les Scithes avant de les imprimer; j'ai peine à y consentir. Je vous embrasse de tout mon cœur.