Baireuth ce 18 Avril 1763
Je vous suis infiniment obligée Monsieur de la part que vous voulez bien prendre à mon affliction, et des vœux que vous faittes pour mon bonheur.
Ma vie dont vous ne Conaissés que le preintems, n'est marquée que par mes chagrins. Il n'y a que mon coeur qui puisse me mêttre au dessûs des Caprices de la fortune. L'amitié des persones de vôtre mérite est une Consolation dans mes malheurs. C'est avec reconaissance, et la considération la plûs parfaitte que je suis
Monsieur
Vôtre très obligée servante
Friderique D. d. W.