21 janvier 1763
J'envoie à mes frères la copie de la lettre d'une bonne religieuse.
Je crois cette lettre bien essentielle à notre affaire. Il me semble que la simplicité, la vertueuse indulgence de cette nonne de la visitation, condamne terriblement le fanatisme sanguinaire des assassins de Toulouse en robe.
Je demande pardon à mon frère de m'être trompé sur une brochure qu'il avait eu la bonté de m'envoyer. Il ne m'annonçait par le titre qu'un discours d'un m. Rouxelin. Je n'eus pas le temps de le lire et je ne m'aperçus pas qu'il était suivi du discours de m. de Beaumont. Je répare ma faute, je le lis, et je vais remercier l'auteur.
Ecrasez l'infâme.
V.
Voici deux lettres, mon cher frère, que je vous supplie de faire envoyer à leurs adresses.
Aurez vous la bonté de m'envoyer le factum de Loiseau pour demoiselle Alliot?
Mes frères, écrasez l'infâme, vous dis je.