1762-01-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Le Rond d'Alembert.

Je vous renvoye mon cher et grand philosophe les étrennes de mr le chevalier de Molmire.
Elles m'ont assez amusé. S'il y a quelque chose de nouvau dans ce goust là, je vous supplie de vouloir bien m'en faire part. Ces étrennes à ce que je vois, ne vous sont pas adressées, mais quelquefois vous rencontrerez dans votre chemin des gens à qui elles apartiennent de droit. Je vous recommande toujours ces messieurs, et je compte sur votre amitié.