J'ay permis à Voltaire monsieur de me dédier Tancrede, parce que je le connois depuis 25 ans, et que je n'ay rien trouvé de répréhensible dans son épître.
Ainsy vous estes le maître de donner la permission que l'on vous demande. Je vous suis très obligée de l'attention que vous avés eu de me l'envoyer. Je suis très parfaitement monsieur, votre très humble et très obéissente servente
La m. de Pompadour
4 7bre 1760
J'ay relû monsieur par le plus grand hasard du monde l'êpitre de Voltaire. Les lignes que j'ay souligné n'étoient pas à Celle qu'il m'avoit envoyé. Je pense qu'il faut les suprimer à l'impression, non qu'elles soient mal en elles mêmes, mais par ce qu'elles rapellent des crimes trop funêstes, et trop honteux à la nation.