1755-01-29, de Étienne Jean de Guimard des Rocheretz, baron de Montpéroux à [unknown].

Après vous avoir prévenu, Monsieur, que M. de Voltaire pensoit à s'assurer d'une campagne dans ce voisinage, je dois vous informer que le marché est fait; et comme la maison appartient à un magistrat avec qui je suis très lié j'ay fait pencher la balance en sa faveur.
Je crois qu'une des raisons qui a déterminé M. de Voltaire à donner à une maison la préférence sur d'autres beaucoup plus belles, c'est celle du voisinage de la Chapelle et la facilité d'y venir. Comme il est catholique la vente s'est faite sous un autre nom; il n'en paroist que le Locataire à qui le Conseil permet d'y demeurer, car il faut une permission.

J'ay l'honneur d'estre très parfaictement, Monsieur, et avec le plus inviolable attachement, Vostre très humble et très obéissant serviteur,

Montpéroux