à Manheim 30 juillet [1753]
Madame,
Ayant été obligé de retourner en France et étant tombé malade à Manheim, il n'y a point de maladie qui puisse m'empêcher de vous remercier de vos bontez.
Je n'ay eu le bonheur de vous faire ma cour qu'un instant mais je me souviendray longtemps de la bienveillance dont vous m'avez honoré. Mr le comte d'Ardemberg et vous madame vous me faite éprouver bien des regrets. Recevez l'un et l'autre les assurances des sentiments respectueux avec les quels j'ay l'honneur d'être
madame
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire