1773-05-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Frédéric Gabriel Christin.

Vous m’avez prévenu, Madame; c’était à moi à faire mon compliment à la femme de mon meilleur ami.
Je me serais sans doute acquité de ce devoir si les suittes de ma maladie ne m’en avaient empêché.

Je vous souhaitte tout le bonheur que vous méritez, et je suis sûr que vous l’aurez. On ne peut être plus sensible que je le suis à la bonté que vous avez eu de m’écrire. Si j’avais eu de la santé j’aurais été un des garçons de la noce.

J’ai l’honneur d’être avec les sentiments les plus respectueux, Madame, Vôtre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire