1753-04-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Johann Christof Gottsched.

Monsieur,

Er habt mir mit ein geschench wereheret, welches ich nicht werth bin.
Ich bin zu alt um zu lern eine sprache welche si so gut lehren. Mais je serai en français reconnaissant toute ma vie des bontez que vous m'avez témoignées dans mon séjour à Leipsick. Je devrais y retourner pour vous remercier, et pour avoir l'honneur de voir madame Gottsched que je ne connais que par sa grande réputation. Vous et elle vous me laissez bien des regrets. Permettez que sur le point de partir de Gotha je remplisse un dernier devoir de mon cœur en vous assurant de tous les sentiments avec lesquels je suis sans réserve,

Monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire