1753-07-26, de Voltaire [François Marie Arouet] à Johann Erasmus von Senckenberg.

Je remercie plus que jamais mon Ciceron et je le prie de ménager le sénat.
Je le supplie aussi de faire tenir par Böhem une requête pour le moment où les quinze jours de délay seront expirez. Il n'a sans doute pris les dix écus qu'à compte de ses services.

Cette affaire ne doit certainement pas se négliger. Jamais le roy de Prusse ne poura avouer ce que Freitage a fait et il faudra que Freitag soit puni car ce n'est pas une punition pour luy que l'opprobre dont il est couvert.

Adieu monsieur, dites moy toujours te amo, tua tueor.