1752-02-20, de Charles Bordes à Voltaire [François Marie Arouet].

Monsieur,

Votre vigilance pour l'honneur du parnasse françois embrasse tout, et n'oublie rien; occupé sans cesse à distribüer des couronnes aux talens, vous ne négligés pas de foibles écrivains, qui n'ont pû montrer que du zèle pour la bonne cause; vos lettres à mr de Fleurieu, et à mr Rossignol, Le don prétieux de votre Livre dont vous m'avés honoré sans me connoitre sont les récompenses les plus flatteuses que je pûsse désirer.
Recevés en, monsieur, mes très humbles remerciemens, et agréés, je vous supplie, Les sentimens Respectueux avec lesquels j'ay l'honneur d'être,

Monsieur,

votre três humble et très obéissant serviteur

Bordes