1751-09-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Baptiste de Boyer, marquis d'Argens.

Très cher frère, vous me faites un grand plaisir.
Je lirai le tout avec avidité, et je voudrais avoir les autres tomes. En vérité, il faudrait abolir la sottise, une fois pour toutes; ce serait un petit amusement. Frère, j'ai corrigé les morceaux de la dernière partie qui vous avaient paru équivoques, ainsi que j'ai corrigé le vers sur Despréaux, que le roi avait condamné avec raison. Mon frère, il faut passer sa vie à se corriger. Bonjour, digne ennemi du fanatisme et de la friponnerie.