1751-01-28, de Voltaire [François Marie Arouet] à Graf Samuel von Cocceji.

Dans Le désir que j'ay de terminer au plutôt ce cruel procez, et de répondre aux volontez de son excellence qui souhaitte rendre justice au plustôt, je la supplie très humblement de permettre que vers Les dix heures j'aye l'honneur de me rendre chez elle avec un interprète pour consulter les actes du protocole, et pour prendre les documents nécessaires pendant que mon avocat est malade.
Je ne génerai point son excellence. Je serai en présence d'un de ses secrétaires, et j'auray fini en une demie heure.

Je me flatte que son Excellence daignera m'acorder cette grâce.

Voltaire