[? c. 21 November 1750]
Je n'avois pas besoin madame des raports singuliers et douloureux de ma destinée avec la vôtre, pour vous être attaché.
Les bontez même dont vous m'honorez étoient encor de trop. Il suffisoit de votre belle âme. Je regarde comme une de mes belles années celle où j'ay eu l'honeur de vous revoir icy, et c'est une des consolations des plus sensibles pour moy de pouvoir obéir à vos ordres. Je suis occupé de votre affaire comme de ce qui m'intéresse le plus au monde. Votre lettre au roy est digne de luy et de vous. Je voudrois avoir pu vous faire ma cour encor avant de partir. Adieu madame. Vous avez un sujet à Potsdam, aussi bien qu'un deffenseur. Le roy doit vous protéger, et moy vous servir toujours.
V.