mardy [17 November 1750]
Les lettres qui passent par vos mains mylord ne peuvent être qu'agréables, et les bontez de madame de Pompadour pour moy m'en deviennent plus prétieuses.
Permettez vous que je prenne la liberté de vous adresser mes remerciments pour elle? Je regarde comme un de mes devoirs de vous supplier de vouloir bien faire passer à la cour tous mes sentiments d'attachement et de reconnaissance. Je me flatte que j'auray bientôt l'honneur de vous renouveller mes respects et à mylady à la première apparition du roy à Berlin. Je n'ay icy qu'un seul chagrin, c'est d'être si longtemps sans vous présenter mes hommages.
V.