à Sceaux ce 8 [9]may 1750
N'en disons mot monsieur à madame la duchesse du Maine mais je compte après demain lundy matin venir vous faire ma cour dans votre hermitage de Segrais.
J'y seray peu de temps, dont je suis très fâché. Comptez que je voudrais passer ma vie avec un philosofe comme vous qui est si au dessus de touttes les places. Ayez la bonté d'envoyer des chevaux de très bonne heure à Pajon et de hâter le moment où j'aspire de rendre mes respects à votre sagesse dans votre respectable solitude. Votre etc. à jamais,
V….