1749-11-09, de Voltaire [François Marie Arouet] à Anne Louise Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse Du Maine.

Ma protectrice,

Ciceron, Cesar, Catilina seront jeudy comme de raison aux pieds de votre altesse.
Le languissant auteur de tout cela reprendra des forces pour vous plaire. Il voudroit bien être digne de madame la duchesse du Maine, mais il a grande peur de n'être digne que du siècle.

Je suis avec le plus profond respect,

madame,

de votre altesse sérénissime,

le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire