à Versailles ce 8 février 1749
Je Vous envoye mon cher Voltair le livre que Vous m'avez demendé, et j'en Vients de voir un bien ridicul et bien plat contre Vous.
Ce que je trouve d'admirable c'est que l'on y dit que mr de Richelieu Vous a doné cent louis dont on Vous fait faire l'employ d'un carosse avec des circonstances digne de l'auteur et non pas de Vous, mais cet home admirable oublie que j'étoits Veuf dans ce tems là et ne me suis remarié que plus de quinse après. Tout cela m'indigne mais ne doit vous causer que le plus grand mépris. Je vous y exorte fort par l'amitié que j'ai et aurai toute ma Vie pour Vous mon cher Voltaire.
le mal. de Richelieu