1746-12-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à Claude Henri Feydeau, comte de Marville.

Ce n'est pas moy qu'on attaque; c'est vous qu'on a l'insolence d'accuser sous mon nom, dans l'intervention mandiée qu'on porte dans le procez de Travenol…. Tout cela se fait par les menées du Sr Rigoley de Guvigni, avocat et commis de M. de Saint-Julien, receveur du clergé…. Oserais-je vous suplier de vouloir bien m'écrire un mot par lequel vous me marqueriez simplement que c'est par ordre du Roy et non sur mes dénonciations que Travenol père fut arrêté….

Voltaire